Ce mardi 21 mai 2024, des dizaines de milliers d’Iraniens en deuil se sont rassemblés à Tabriz, chef-lieu de la province de l’Azerbaïdjan oriental pour le début des cérémonies de funérailles du président Ebrahim Raïssi décédé dans le crash de son hélicoptère ainsi son Ministre des Affaires étrangers et bien d’autres victimes
Une foule immense a couvert la principale place de la ville, brandissant des drapeaux et des portraits du président décédé à 63 ans et des sept autres victimes du crash, selon des images de l’AFPTV.
Les huit cercueils recouverts du drapeau iranien ont été conduits sur un camion à travers la foule.
L’Iran a décrété lundi un deuil de cinq jours, et les funérailles du président se poursuivront dans l’après-midi dans la ville sainte de Qom, au sud de Téhéran, mercredi dans la capitale iranienne et jeudi à Machhad (nord-est), où il sera enterré.
S’exprimant au début de la cérémonie, le ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, a rendu hommage aux victimes, considérées comme des “martyrs”.
“Nous, les membres du gouvernement, qui avons eu l’honneur de servir ce président bien-aimé, ce président travailleur, nous nous engageons auprès de notre cher peuple et de notre leader à suivre le chemin de ces martyrs”, a-t-il déclaré.
– Enquête sur le crash –
M. Raïssi, qui présidait l’Iran depuis 2021, est décédé dans le crash de l’hélicoptère qui l’amenait dimanche vers Tabriz après avoir assisté à l’inauguration conjointe d’un barrage avec son homologue azéri, Ilham Aliyev, à leur frontière commune.
De difficiles opérations de recherche et de sauvetage ont été menées durant une douzaine d’heures dans de mauvaises conditions météorologiques dans cette région escarpée et boisée. Les débris de l’hélicoptère ont été découverts lundi à l’aube.
Le chef d’état-major des forces armées, Mohammad Bagheri, a ordonné lundi une enquête sur les causes du crash.
Parmi les huit personnes à bord de l’appareil figuraient le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, 60 ans, le gouverneur de la province de l’Azerbaïdjan oriental, un imam et le chef de l’équipe de sécurité du président.
AFP