Tchad : La lutte contre les conflits intercommunautaires a fait l’objet d’un point de presse animé par le Droit de l’homme sans Frontière et le Réseaux des défenseurs des droits humains en Afrique centrale.
Suite aux multiples conflits qu’a connu l’Afrique centrale en particulier le Tchad, le DHSF en collaboration avec le REDHAC a animé un point de presse jeudi 02 mai 2024 à Ndjamena.
C’est dans le but de poursuivre la lutte pour une société pacifique en intégrant la prévention et la lutte contre le discours de haine en ligne et hors. Nous explique le président de DHSF M.LAYIBE TOURDJOUMANE.
Le discours de haine est qualifié par le président de DHSF comme “un monstre d’expression du 21e siècle qui sape la règle d’or, la beauté de la diversité et l’idéal humain de paix, et de la cohésion sociale”. C’est une menace pour la sécurité, car il engendre la xénophobie, le tribalisme, les clivages politiques, les divisions ethniques. Poursuit-il.
En cette période électorale au Tchad marquée par les discours de haine, l’incitation à la violence et à la désinformation, plusieurs jeunes ont été formés comme des médiateurs pour une résolution pacifique des conflits intercommunautaires.
En effet le discours de haine est vu comme une nouvelle menace dont la gestion doit être urgente selon le président de DHSF.
Pour enrayer ce cercle vicieux , il propose une éducation à la citoyenneté et la sensibilisation à l’aide d’instruments de consolidation de la paix.
Il appelle enfin à l’engagement de tous afin d’accompagner le REDHAC et le DHSF dans ce nouveau projet opportun qui montre la volonté d’atténuer le discours de haine, à garantir une société qui respecte les droits humains fondamentaux croyant en des sociétés pacifiques qui protègent les minorités, donnent l’espoir aux moins privilégiés et préservent jalousement les principes démocratiques.
La production d’une bande de dessinée intitulée “Counter hate speech” tirée de deux vraies histoires au Cameroun comme illustration.