C’était au cours d’un point de presse qu’ils animé ce jeudi 01 février 2024 à la Maison des Médias sis ai quartier Moursal qui a fait l’objet d’une tentative de boycott par les membres du Bureau Exécutif de l’UNET mais très vite arrêtés par la police.
D’entrée de jeux le representant des délégués a situé qu’en date du 29 janvier 2024, une manifestation a été organisée à l’Université de N’Djamena par le bureau national de l’UNET, qui n’est pas habilité à organiser une assemblée générale dans une section selon lui.
Pour lui, “cette manifestation était orchestrée de toute pièce pour salir la réputation du président de l’Université, qui n’a fait que respecter les règlements intérieurs de l’Université. Ce qui a entraîné la sanction de 32 étudiants, dont 11 ont été définitivement exclus de l’Université de N’Djamena.”.
“Nous informons tous les étudiants conscients de leur avenir que le bureau national de l’UNET a escroqué les paisibles étudiants en leur prenant leurs frais de réinscription. C’est ce qui a incité le président de l’Université à refuser de leur accorder une audience” explique t-il.
Il indique que ce bureau illégitime a perdu son mandat depuis le 20 octobre 2023 et avait monté un projet de 23 millions de francs CFA pour organiser une manifestation culturelle et sportive (MACUS), financé par le CNOU. Mais malheureusement, “il a détourné”la somme destinée aux étudiants tchadiens.
«Les membres du bureau national se sont partagés l’argent entre eux et ont organisé un congrès extraordinaire farfelu avec quelques secrétaires exécutifs des différentes sections qui ont également perdu leur mandat. Ils ont ainsi tenté de prolonger leur mandat de deux ans, alors que les textes de base ne le permettent pas.
Il vous souviendra qu’en date du 3 août 2023, quelques étudiants ont été convoqués devant le conseil de discipline de l’Université de N’Djamena. Parmi eux, plus de 32 étudiants ont été sanctionnés, allant du blâme à l’exclusion définitive.
Il est à noter que toutes les institutions fonctionnent sur la base de textes réglementaires. En application de ces textes, plusieurs étudiants récalcitrants ont été sanctionnés, dont 11 ont été exclus définitivement.
De plus, le bureau national de l’UNET utilise les étudiants exclus pour s’opposer au bureau exécutif de l’UNET section de N’Djamena. Il accuse ce dernier d’avoir perdu son mandat, alors que l’UNET section de N’Djamena avait la volonté d’organiser des élections pour laisser la main.
En raison de leur manque de maîtrise des textes et de leurs compétences intellectuelles, les membres soi-disant du bureau national ont déclenché une grève sèche et illimitée sans préavis. Ils agissent comme s’ils détenaient le pouvoir sur les étudiants tchadiens, sans consulter la base. Nous ne reconnaissons pas cette démarche de désordre organisée.
Nous demandons à tous les étudiants conscients de leur avenir de ne pas céder aux manipulations d’individus insouciants de leur avenir, qui ne pensent qu’à leurs intérêts mesquins. Ces perturbateurs sont manipulés par des hommes politiques qui pensent que le départ du président de l’Université de N’Djamena pourrait leur donner la possibilité de le remplacer.
Le président de l’Université de N’Djamena, Mahamat Daoussa Haggar, est le moteur qui a pu redynamiser cette institution universitaire. Nous, délégués des chambres et salles représentants des étudiants de la base, lui rendons un hommage solennel pour sa bravoure d’homme d’État.
Nous enjoignons tous les étudiants à la retenue et à continuer tranquillement les cours. Ces perturbateurs n’ont plus le statut d’étudiants. Chacun doit se concentrer sur ses objectifs premiers, qui sont les études.
Nous mettons en garde tous ceux qui viendront perturber les cours et le bon fonctionnement de l’Université de N’Djamena. Ils vont certainement nous retrouver sur leur chemin. Nous sommes venus à l’Université pour étudier, et chacun doit assumer sa responsabilité.
Nous allons nous organiser en un groupe d’autodéfense, car certains étudiants exclus se comportent comme des super-puissants, en défiant les étudiants et les forces de l’ordre.
Par ailleurs, nous demandons au CNOU de ne pas céder aux intimidations de certains membres du bureau national de l’UNET et de circuler librement afin de permettre aux étudiants conscients de continuer les cours.».
Avce les Représentants fu Collectif des Délégués des Chambres et des salles de l’Université de N’Djaména