Le Syndicat National des Professionnels de l’Office National de Radiodiffusion et Télévision (SYNAPORT) donne six jours aux autorités pour satisfaire leurs réclamations.
Réunis en Assemblée Générale Extraordinaire, ce lundi 25 mars 2024 à la Bourse du Travail, les agents de l’Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA) ont examiné les points inscrits à l’ordre parmi lesquels l’arrêté du ministre de la Communication et la décision du Directeur de l’ONAMA portant respectivement suspension du Syndicat National des Professionnels de l’Office National de Radiodiffusion et Télévision (SYNAPORT), de la Chambre des Délégués et interdiction d’accès à I’ONAMA aux Délégués du personnel ainsi qu’aux membres du bureau des syndicats et quelques agents. 
L’assemblée s’indigne contre ces actes qu’elle juge illégaux et non conformes à la Convention 87/1948 de l’OIT relative à la Liberté Syndicale dans ses Articles 3.2 et 4, la Loi 17/2001 portant Statut Général de la Fonction Publique dans son Article 8 et la Loi 38/1996 portant Code du Travail dans son Article 312 et suivant.
De tout ce qui précède, l’Assemblée Générale exige le paiement des passifs du personnel des ex-ONRTV et DGRTV sans conditions et dans un bref délai conformément aux instructions des plus hautes autorités, l’annulation immédiate de ces actes illégaux, la levée de l’interdiction d’accès à I’ONAMA aux agents listés, l’arrêt des sanctions ciblées et traques qui pèsent sur certains agents syndiqués, l’annulation des actes pris par le Conseil d’Administration tenu en l’absence des Délégués du personnel, l’arrêt définitif des actes et manoeuvres dilatoires de l’administration.
Par ailleurs, l’Assemblée Générale apporte son soutien indéfectible aux agents suspendus et précise que la non satisfaction de ses exigences entrainera la cessation des activités dans les six (06) jours qui suivent la signature de ce document qui tient lieu de préavis de grève.
