Ce 14 novembre 2024, le Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable Hassan Bakhit Djamous a participé à un panel sur les finances climatiques pour renforcer la résilience des pays du Sud.
Il a présenté à cette occasion le tableau climatique du Tchad et surtout la situation des inondations de l’année 2024, la sécheresse récurrente et tous les aléas climatiques que le pays fait face.
Il a également partagé avec les panelistes et responsables des institutions techniques et financières, les obstacles majeurs de la mobilisation des financements climatiques par le Tchad et les pays du Sud.
La question de la non compatibilité entre les pays fragiles et les exigences pour l’accès aux financements a été évoquée au cours de cette séance d’échanges.
Ces exigences sont entre autres les procédures d’accès complexes et les contraintes institutionnelles pour obtenir le fonds climat.
Les processus d’accréditation longs et complexes ; des exigences de cofinancement souvent irréalistes ; la multiplicité des sources de financement créant une charge administrative excessive ; une capacité institutionnelle limitée pour développer des projets bancables et le contexte d’État fragile ne correspond souvent pas aux critères de financement standard en faveur des pays fragiles.
C’est pourquoi, le représentant du chef de l’État à cette assise a réaffirmé le soutien du Tchad à la position du Groupe Afrique en faveur d’un Nouvel Objectif Collectif Quantifié de Financement d’au moins 1300 milliards de dollars par an. Unbchiffre quu reflète la réalité des besoins sur le terrain.
« Les récentes inondations au Tchad démontrent que nous ne pouvons plus nous permettre des estimations conservatrices. Nous devons fondamentalement repenser l’échelle du financement climatique nécessaire et développer des mécanismes innovants qui correspondent à la réalité des États vulnérables », a-t-il martelé.
Dari avec MEPDD