Dans une déclaration faite ce 03 janvier 2025, la CONAJEPDT (Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad qualifie le Festival Dary à une dérive dangereuse pour la jeunesse.
Cette déclaration de la CONAJEPDT fait suite à une affaire de « viol d’une fillette de 12 ans au festival qui suscite ds vives réactions » de la population tchadienne.
Pour la CONAJEPDT Festival Dary, initialement conçu comme un événement festif et culturel destiné à promouvoir les richesses culturelles et gastronomiques des provinces du Tchad, a tristement dévié de ses objectifs.
«Depuis plusieurs éditions, cet événement, censé être une vitrine de la diversité et de l’harmonie nationale, sombre dans une désorganisation chronique et un laxisme criant.»
Selon les propres termes de cette déclaration, la situation est devenue alarmante : le Festival Dary n’est plus qu’une mascarade d’improvisation et d’incompétence. Les voix critiques, nombreuses et répétées, pointent un manque de rigueur flagrant dans l’organisation, mais les responsables persistent dans leur médiocrité, réduisant l’événement à une caricature d’elle-même.
« Pire encore, cet événement est devenu le théâtre d’actes criminels graves : vols, agressions et, plus récemment, un viol collectif abominable perpétré sur une fille mineure de douze ans dans la nuit du 31 décembre 2024 au 01 janvier 2025. » déplore la CONAJEPDT.
Ce drame, commis sur le site même du festival, est la preuve ultime de l’échec cuisant des organisateurs à assurer la sécurité des participants et des visiteurs.
La CONAJEPDT, en tant que première force sociale de la jeunesse tchadienne, exprime son indignation face à cette tragédie inacceptable. Nous condamnons avec fermeté cet acte odieux et barbare qui souille l’image de la jeunesse tchadienne et entache la vocation même de ce Festival. Nous adressons nos sincères sympathies et notre soutien moral à la victime et à sa famille.
En conséquence, la CONAJEPDT appelle à une réaction forte et immédiate des autorités sur les préoccupations notamment
la fermeture immédiate du Festival Dary. Car pour elle, ce festival est devenu un foyer d’insécurité et de dépravation, loin de ses nobles ambitions initiales et que la responsabilité du Ministère du Tourisme et de l’Office National de la Promotion du Tourisme et de l’Artisanat doit être engagée, car ils ont failli à leur mission.
Le CONAJEPDT demande l’ouverture d’une enquête rigoureuse pour identifier et traduire en justice les auteurs de cet « acte abominable ». Elle tient également pour responsables les organisateurs à cause de leur « négligence ».
Pour elle, le Ministère de la Sécurité, qui aurait dû assurer la protection des participants et visiteurs, doit rendre des comptes sur « cet échec lamentable ».
La CONAJEPDT appelle les parents à éviter d’envoyer leurs enfants à un festival qui constitue un danger manifeste pour leur bien-être physique et moral car selon elle « la jeunesse tchadienne mérite mieux qu’un événement devenu le symbole de l’imprudence et de l’insouciance institutionnelle ».
Le CONAJEPDT refuse que le Festival Dary continue de ternir l’image de notre culture et « d’exposer nos jeunes à des risques inacceptables » et appelle les organisateurs et les autorités à comprendre que la vie et la dignité des jeunes ne sont pas négociables.
La CONAJEPDT appelle à une mobilisation collective pour réclamer justice à cette pauvre fille et mettre fin à l’organisation de ce festival. « Il est temps d’agir pour protéger notre jeunesse et restaurer la crédibilité des initiatives culturelles tchadiennes » conclut le communiqué.
