Au Tchad en particulier à N’Djamena, l’inondation est un problème préoccupant qui plonge les habitants dans une grande incertitude et une angoisse constante. Après des pluies qui continuent de plus belle, la montée des fleuves Chari et Logone aggrave encore la situation, menaçant de submerger les quartiers riverains.
Comparativement aux années précédentes, la ville de N’Djamena pourrait connaître une pire situation dans les tous prochains jours car, le niveau des eaux s’accroît d’heure en heure.
Pour cette journée de dimanche 06 octobre 2024, le niveau du Chari a atteint les 800 cm alors que les sévices compétents ont annoncé que le pic de ce phénomène ne sera observé qu’à partir de mi-octobre. Pourtant, en 2022, les 800 cm étaient le niveau observé à partir du 31 octobre.
Dans des quartiers comme Toukra, Walia et Djigangali dans le 9e arrondissement de la ville de Ndjamena, certains résidents tentent de trouver des solutions locales pour se frayer le chemin et empêcher l’avancé des eaux.
L’initiative de construire un pont en planches pour éviter l’usage de pirogues et faciliter les déplacements vers le marché et la construction des digues de fortune par le remplissage des sacs vides en terre en sont des exemplesillustrateurs.
En échange d’une modeste contribution de 100 FCFA par trajet aller-retour, les habitants se sentent soulagés par cette initiative pratique et bienvenue. Toutefois, ces actions citoyennes n’effacent pas la nécessité d’une réponse plus substantielle de la part des autorités. Des appels d’urgence envers le gouvernement pour une intervention rapide face à cette menace croissante sont lancés par ces bénévoles quo craignent que leurs efforts ne soient vains.
Un défi qui ne reflète non seulement les impacts environnementaux de plus en plus visibles du changement climatique, mais aussi la résilience et la solidarité des communautés face à une crise récurrente.
Kounchimné Gisèle/Dari Infos