Les techniciens de la Médiature, en collaboration avec d’autres institutions, se réunissent depuis ce matin à N’Djamena pour examiner la Stratégie nationale de cohésion sociale 2024-2029.
Cet examen se déroule dans le cadre d’un atelier de revue et de validation technique, officiellement ouvert ce 26 décembre 2024 par le Secrétaire Général de la Médiature du Tchad, AHIDJO ABRAHAM.
Cette stratégie vise à répondre aux multiples défis auxquels le Tchad est confronté, notamment la fragilité du tissu social due à des violences et des conflits. Ces derniers engendrent des ressentiments sociaux et des perceptions identitaires dangereuses, compromettant la cohésion sociale et la stabilité institutionnelle. L’instabilité sécuritaire, politique, sociale et environnementale continuent de fragiliser la sécurité et la cohésion nationale tout en accroissant la vulnérabilité des communautés locales à travers le pays.
Ce projet, prévu sur une durée de quatre ans, vise à consolider la paix et à renforcer les bases d’une société harmonieuse et stable.
Le Représentant Résident du PNUD, JOS de la Haye, a rappelé l’engagement du gouvernement tchadien en faveur d’une institutionnalisation optimale des mécanismes de promotion de la cohésion sociale. Il a également souligné l’importance de la synergie entre les efforts nationaux et l’appui des partenaires internationaux.
Cette stratégie, élaborée avec le soutien du Ministère du Plan et du PNUD, se veut une réponse globale aux menaces pesant sur la paix, mettant un accent particulier sur la prévention des conflits et la consolidation durable de la paix.
Le Secrétaire Général de la Médiature, AHIDJO ABRAHAM, a réaffirmé le rôle clé de son institution dans la résolution pacifique des conflits notamment la réception des réclamations liées au fonctionnement des administrations publiques, des collectivités autonomes et des établissements publics.
Il a insisté sur l’importance d’une coordination efficace avec les acteurs locaux, nationaux et sectoriels pour garantir le succès de cette initiative.
AHIDJO ABRAHAM a précisé que
«la stratégie vise à créer une société où chaque membre se sent inclus et bénéficie d’un sentiment d’appartenance, tout en accédant à des opportunités égales et des conditions de vie décentes. ».
Inspirée par les réalités du contexte national, cette stratégie repose sur divers domaines clés nécessaires pour bâtir une société de prospérité collective a-t-il martelé.
Enfin, il a invité tous les acteurs concernés à s’investir pleinement dans ce projet et à adopter une approche intégrée et collaborative pour sa mise en œuvre.
