La Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement an Tchad (CONAJEPDT) s’aligne dans le rang de bataille et dénonce l’abus sexuel commis sur une élève de 20 ans par le commandant de sous poste d’amtoukouin.
Par un communiqué de presse signé par son Coondinateur National, Mahamat Oumar Ibrahim ce , le CONAJEPDT condamne avec la plus grande fermeté le viol commis par un commandant de sous- commissariat dans le 7 arrondissement qui s’ajoute à la longue liste d’exactions et marque un point de non-retour dont la police tchadienne est devenue un fléau pour la population.
La CONAJEPDT souligne que cet acte est le « reflet d’une institution gangrenée par la corruption et l’arbitraire dans laquelle la police censée incarner la protection et la justice, est aujourd’hui synonyme de terreur et de criminalité. «Les forces de l’ordre, loin d’inspirer confiance, sèment désormais la peur, multipliant les extorsions, les abus et les crimes.» précise le communiqué.
La CONAJEPDT indique par ailleurs que ce viol n’est pas un simple fait divers mais constitue un crime contre la dignité de la femme et une honte pour notre nation.
La CONAJEPDT exige que commandant mise en cause soit traduit en justice et sévèrement puni.
Tout en exigeant une enquête transparente et une sanction exemplaire aux auteurs et complices, La CONAJEPDT se dit prête pour soutenir les victimes et contribuera à restaurer la dignité d’un « peuple martyrisé par ceux-là mêmes qui devraient le protéger ».
«Le Tchad est devenu une jungle où la survie du plus fort fait office de loi. La police, au lieu d’être un rempart contre le chaos, en est devenue le principal moteur. Si les autorités continuent à fermer les yeux, elles porteront la responsabilité du naufrage total de notre nation» s’insurge-t-elle.