Depuis 2021, des pachydermes ont débarqué dans le département de Man-Mbagué, province de la Tandjilé et seme de la terreur et met la population dans un désarroi
Cette situation inédite a mis la population dans un désarroi total à cause du danger que représente ces animaux. L’agriculture, dans cette zone, « est aujourd’hui menacée par les éléphants qui, en quête de nourriture, envahissent les zone agricoles, causant des destructions massives non seulement des cultures mais aussi des habitations, entraînant des pertes en vies humaines ».
Après plusieurs démarches qui n’ont accouché que d’une sourie, les ressortissants de la Man-Mbagué ont fait face à la presse à travers un comité de crise en vue de porter la voix de la population.
Lors d’une conférence de presse ce samedi, le président dudit comité, Ndakmissou Gédéon, alerte sur cette situation qui « pourrait conduire à une famine dévastatrice », puisque les éléphants ne détruisent pas seulement les cultures dans les champs, mais viennent aussi casser les greniers des paysans pour en extraire le peu de mil qu’ils ont réservé pour leur survie.
À défaut de mil, les pachydermes mangent les habits, détruisent les arbres fruitiers et ne laissent pas les maisons débout. À la question des journalistes si les éléphants n’étaient-ils pas revenus sur leurs anciens campements, le comité de crise a répondu que les villages affectés sont centenaires et qu’il n’y avait jamais eu une telle incursion de troupeaux d’éléphants.
La population a-t-elle attaqué ces animaux ? s’interrogent les hommes de médias. Le comité de répondre qu’il est impossible d’attaquer sachant que la population n’a aucun de défense à la hauteur des éléphants.
Invoquant les différents courriers qui ont fini leur course à l’administration centrale, les ressortissants du département de Man-Mbagué estiment qu’ils sont victimes d’un oubli, voire d’un « rejet » de la part du gouvernement. Aucune raison ne peut justifier le mutisme de l’administration centrale, « sommes-nous des sous-peuples ? qu’avons-nous fait pour mériter cela ? » s’interroge Ndakmissou Gédéon, justifiant qu’aucune situation d’urgence ne dépasse celle où il y a mort d’homme. Or, « les inondations à N’Djamena n’ont causé aucune perte en vie humaine, mais le gouvernement et ses partenaires ont mobilisés des millions pour intervenir. »
Pour juguler cette crise, le comité de crise lance un crime à l’endroit de bonnes volontés, à toutes les agences des nations unies afin d’éviter à la population une famine jusqu’ici inévitable.