« Femme et cadre juridique : avancées et défis » au coeur d’une discussion
Dans le cadre de la première édition du Salon de la Femme, une conférence-débat placée sous le thème : « Femme et cadre juridique » a été animée ce mercredi, 05 mars 2025 dans un hôtel de la place dans l’optique d’évoquer les avancées, les défis et faire des propositions en faveur des droits des femmes au Tchad.
Ce cadre d’échanges a vu la présence de la Ministre d’État, Ministre de la Femme et de l’Enfance, Amina Priscille Longoh, des cadres du Ministère de la Femme et de l’Enfance ainsi que des participantes et participants venus nombreux témoignant ainsi l’intérêt de cette thématique.
Cette conférence-débat animée par des personnalités politiques et des expertes en droit a permis de faire une rétrospective sur les avancées en matière des droits des femmes mais aussi d’évoquer les défis à relever ainsi que la proposition des solutions pour plus des libertés des femmes et de l’égalité entre hommes et femmes.
Dans leurs explications, les panelistes ont fait un état des lieux des avancées du cadre juridique de la femme en mettant en évidence les textes défendant les droits des femmes tant sur le plan mondial, régional, sous-régional que national.
Soulignant les avancées sur les droits des femmes, les panelistes ont indiqué qu’elles sont considérables, notamment, l’Ordonnance N°12 de 2018 instituant la parité, l’Ordonnance portant sur la répression des violences faites à l’égard des femmes, la politique genre du gouvernement en faveur des femmes, la lutte contre la discrimination à l’égard des femmes, l’octroi du quota des femmes dans les instances électives et nominatives qui est selon le panel, une avancée majeure en matière de l’égalité hommes-femmes, etc.
Évoquant les nombreux défis qui s’imposent, les panelistes se sont attardées sur les pesanteurs socio-culturelles qui ne favorisent pas l’émergence et l’autonomisation des femmes. Comme autres défis, les panelistes ont insisté sur l’application stricte des textes défendant les droits des femmes, car selon elles, avoir les textes c’est bon mais les appliquer c’est encore mieux.
Au cours de cette conférence-débat, quelques propositions ont été faites à l’endroit des autorités afin qu’elles puissent favoriser la ratification des certains textes à portée mondiale, régionale et sous-régionale pour renforcer davantage les droits et libertés des femmes et à l’endroit des parents, les panelistes ont plaidé pour le maintien et l’accompagnement des filles à l’école. À cet effet, une mutualisation des efforts a été préconisée pour la promotion de l’égalité hommes-femmes.
Pansi Crepin Karbo