Le mercredi 30 octobre 2024, Droits de l’Homme Sans Frontière (DHSF) a tenu une conférence-débat au lycée communal de Pala sur le droit à l’éducation.
Sous la conduite des assistants juridiques et des para juristes, les échanges ont porté sur les textes juridiques relatifs au droit à l’éducation.
Cette conférence a permis d’approfondir la question des droits à l’éducation avec des mises en scènes artistiques qui ont présenté les solutions concrètes pour encourager l’éducation des filles et promouvoir l’égalité des chances.
L’animatrice du Mayo Kebbi Ouest Ouaissouri Koy Isabelle a déploré le fait qu’au Tchad, malgré l’existence de cadres juridiques nationaux garantissant ces droits, son application reste un défi majeur précisant que le pays fait face à des inégalités sociales et géographiques importantes, à des crises humanitaires récurrentes dues aux conflits armés, ainsi qu’à des déplacements massifs de populations.
Elle a déploré le manque de ressources financières, le manque d’infrastructures scolaires, et l’insuffisance du personnel éducatif dans les zones rurales qui entravent le processus d’une éducation inclusive et de qualité.
Tchindebbé Donald Tao, Coordonnateur projet de DHSF a souligné la vulnérabilité des filles face aux obstacles éducatifs dont les mariages précoces et la persistance des stéréotypes de genre.
Cet événement qui a rassemblé les élèves, enseignants, membres de la communauté éducative pour discuter des problématiques majeures comme les inégalités sociales, les mariages précoces, et le manque d’infrastructures scolaires qui constituent des freins à l’éducation des filles, s’est déroulée en présence d’un représentant du Fonds des Nations Unies pour la Démocratie, partenaire financier du projet soulignant l’engagement pour un accès équitable à l’éducation, en particulier dans les zones rurales.