La paroisse Saint Isidore Bakadja de Walia Goré fête le 4e gâteau des admis au baccalauréat. La cérémonie du Gâteau des admis au baccalauréat 2024 organisée par le Père Abbé Madou Simon Pierre ce samedi 10 août 2024 à l’hôtel 3 AS de Walia.
Placée sous le haut patronage du ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr Boukar Michel, cette cérémonie de Gâteau des admis 2024 a pour thème : « Avec la 5e république, l’avenir universitaire est en marche. »
Pour l’abbé Madou Simon Pierre, le curé de la paroisse Saint Isidore Bakadja, en 4 ans de la mise sur pied de ce projet des bourses d’études, ce sont 76 bourses que les bacheliers du 9e arrondissement ont bénéficié. Ces bourses sont octroyées grâce aux partenaires académiques, notamment les universités HEC-TCHAD, EMI KOUSSI, UNISAD, bien d’autres.
Le Pr Avocksouma DJONA, président du parti Les Démocrates et médecin à la retraite, invité aussi à cette occasion, a plaidé pour que le gouvernement tchadien mette sur agenda la subvention des universités privées et le paiement des bourses d’études, « même si c’est à hauteur de 60 000 francs pour les étudiants des universités publiques et supprimer les bus. » Il a en revanche appelé les jeunes à la prise de conscience et au travail. « On ne se repose pas lorsqu’on n’a pas travaillé, car Dieu a travaillé avant de se reposer le 7e jour. » devait conclure Pr Avocksouma DJONA, auteur de plusieurs livres dans ce sens.
Dr Abderrahmane Ali Haggar, promoteur de l’université HEC-TCHAD, attentionné plus souvent aux questions de l’éducation, a rassuré que « tous les étudiants qui ont bénéficié de cette bourse l’année dernière ont été toujours parmi les meilleurs ». Il soutient ensuite la subvention des universités privées telle que plaidée par l’abbé MADOU.
Le ministre des Communication, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr Boukar Michel, en félicitant ces bacheliers, futurs bénéficiaires de cette bourse, les a appelés à privilégier les institutions d’enseignement supérieur nationales afin de « bénéficier d’une meilleure éducation ».
