Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du PARCA, le Ministère des Finances, du Budget, de l’Économie, et du Plan à travers de la Cellule Filets Sociaux a remis officiellement ce 27 juin (03) Centres de Santé (Gondjé, Kobiteye et Mballah) aux autorités du département de la Nya – Pendé, dans le Camp des réfugiés de Gondjé.
Ces trois joyaux au profit des réfugiés et communautés hôtes sont construits et équipés à hauteur de plus d’un milliard huit cent milles francs CFA et ce, sur le financement de la banque mondiale. Cette action entre dans l’optique d’exécuter le quinquennat social du chef de l’État.
Le coordonnateur national du PARCA Dr. Japhet DOUDOU BEINDJILA a fait la genèse des activités réalisées au profit des réfugiés dans les différents sites mais aussi de ce projet du gouvernement placé sous la tutelle du Ministère de Finances, du budget, de l’économie et de la planification.
Pour lui, ces structures sanitaires équipées permettront d’améliorer le paquet minimum d’activité sanitaire prescrit par le ministère de la santé et de soulager les souffrances de la population qui parcourent des distances pour se faire soigner.
Les transferts monétaires en passant par la construction des écoles et les mesures d’accompagnement pour renforcer la résilience mais aussi la construction des châteaux d’eau sont les activités mises en œuvre par le PARCA.
Le délégué de l’économie Radimadji Jonas pour sa part, estime que ce centre est le fruit de la coopération transversale entre la banque mondiale et la République du Tchad pour assurer la sécurité sanitaire de sa population.
Le délégué de la santé publique et de la prévention du Logone Oriental Dr Ali Soumaine Baggar se réjouit de cette initiative qui jouera un rôle important dans la prise en charge sanitaire des populations.
Il appelle la population à fréquenter fortement ce centre afin d’augmenter le taux de la couverture sanitaire. Ce qui permettra de faire du plaidoyer pour offrir davantage de structures sanitaires.
Le Préfet du Département de la Nya Pendé Abdelkérim Ali Tahir relève que ces infrastructures soulageront sa population qui fait du pied de grue pour se soigner avant d’appeler à la fréquentation régulière de ces centres. Il plaide l’affection du personnel qualifié dans ces centres mais aussi de les doter des ambulances pour l’évacuation des cas extrêmement graves.