Le grand marché de Sarh, principal centre commercial de la ville, est en proie à un problème majeur : la prolifération des déchets.
À l’approche des élections pour les conseils communaux, cette question de l’hygiène publique devient un enjeu central pour les habitants.
Dès l’entrée du marché, les tas de déchets attirent immédiatement l’attention. Restes de légumes, emballages plastiques, carcasses d’animaux et autres détritus jonchent le sol.
Les commerçants et clients doivent naviguer à travers ces obstacles pour vaquer à leurs occupations quotidiennes. L’odeur nauséabonde qui s’en dégage rend l’expérience encore plus désagréable.
Les conséquences ne se limitent pas à l’aspect visuel, mais augmente le risque de maladies comme le paludisme et les maladies diarrhéiques. Si rien n’est fait, les maladies liées à l’insalubrité continueront de se multiplier, mettant en danger la population, surtout les enfants.
Les citoyens de Sarh pointent du doigt l’inaction des autorités communales. Pourtant, à l’approche des élections pour les conseillers communaux, plusieurs candidats ont promis d’améliorer l’hygiène du marché.
«Chaque fois, ils promettent, mais une fois élus, ils oublient. Nous voulons des actions concrètes, pas des discours.» nous lance un commerçant.
La salubrité au grand marché de Sarh est une urgence qui nécessite des mesures immédiates. La propriété, comme le rappelle un vieux dicton, est la clé pour prévenir les maladies. L’avenir du marché et de la santé publique de Sarh dépend de la capacité des responsables à agir maintenant.
Deoudé Ndilbe Appolinaire Correspondant/Dari infos