L’Union pour le Refondation du Tchad (URT) exprime sa vive indignation face à la promulgation par le Président de la République de la loi organique déterminant le nombre, les dénominations et les limites territoriales des Collectivités autonomes. Cette décision, ainsi que d’autres lois controversées largement rejetées par une majorité écrasante de la population, soulève de profondes inquiétudes au sein de l’opposition démocratique.
Le Tchad, riche d’une histoire complexe, a traversé de nombreuses crises politiques qui ont souvent mis en péril la démocratie et l’État de droit. « Les réformes récentes, loin d’apporter des solutions durables aux problèmes du pays, semblent plutôt s’inscrire dans un passage en force qui menace l’avenir de notre nation », fustige Dr. Mahouli Heurang, porte-parole de l’URT.
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Ces lois telles que promulguées par le président de la République, tiennent pas compte des aspirations légitimes des citoyens. Elles sont perçues comme des tentatives de centralisation du pouvoir, limitant ainsi l’autonomie des collectivités locales. Cela pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la gestion locale et la représentation des intérêts régionaux.
« Le Tchad mérite un avenir construit sur la justice, la transparence et la participation de tous ses citoyens.
L’URT appelle instamment le pouvoir en place à reconsidérer sa position. Dans sa quête inébranlable pour l’instauration d’un véritable État de droit, l’URT s’engage à œuvrer pour une gouvernance inclusive qui associe toutes les forces politiques dans un élan collectif pour la refondation du Tchad.
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Pour Dr. Mahouli Heurang, il est temps de mettre un terme aux dérives autoritaires et au vampirisme d’État. « Le Tchad mérite un avenir construit sur la justice, la transparence et la participation de tous ses citoyens. L’URT ne ménagera aucun effort pour protéger le peuple tchadien afin qu’il ne soit plus sacrifié sur l’autel d’un système qui perpétue des pratiques dangereuses pour la survie de notre nation », renchérit-il.