Le constat est fait ce dimanche 16 Juin 2024 au bord du Lac de Léré par les habitants de la ville de Doué/ Léré.
C’est alors que Abeina Deguelo, délégué provincial de l’environnement et de la pèche du Mayo-Kebbi Ouest est alerté de la mauvaise nouvelle. A la tête de ses hommes, Il se rend ainsi sur le lieu. Après le constat, Abeina Deguelo raconte : «c’est dans la mâtinée de ce dimanche 16 juin 2024 que les agents des eaux et forêts du Lac-Léré m’ont informé qu’un jeune Lamantin est sorti hors de l’eau et n’avait plus la force de tenir. Après plusieurs effort consentis afin de ramener l’animal dans l’eau, il a fini par mourir. Arrivée sur les lieux du drame, le constat est réel l’animal est mort constat fait surplace ne montre aucune blessure sur le corps.».
Toujours selon le délégué et quelque personnel de l’ONG Noé qui étaient sur les lieux, une décision celle d’enterrer et incinérer le cadavre du lamantin a été prise. Mais le poids de la tradition n’a pas permis a ce que la décision du délégué ainsi que du chef de l’ONG Noé soit exécutée.
Le délégué de l’environnement du mayo-Kebbi Ouest nous confirme donc que le Maire de la ville de Léré aurait rétorqué en ces termes «le cadavre d’un lamantin n’est jamais enterré. Son enterrement tout comme son incinération peut provoquer un malheur au sein de la population».
Une décharge a été exigée avant la consommation du cadavre du jeune lamantin a indiqué le délégué Abeina Deguelo.
Malgré tous les conseils donnés le délégué met en garde la population riveraine de la mort de ce lamantin qui ne présentait aucun signe de maladie. Il affirme donc que le couple sera puni conformément à la loi.
Le délégué de l’élevage et de la production animale de la province du Mayo- kebbi Ouest, Dr Laurent Haïdi Dadass dit pour sa part que outre la raison selon laquelle l’animal serait tué par un être humain, la période actuelle est la mieux indiquée pour l’accouplement des lamantins.
En cas de refus d’accouplement par l’un des partenaires surtout le male, cela peut engendrer la mort de l’animal. Aussi, ajoute t-il, si la femelle est dépassée par le poids des males s’accouplant avec elle, l’animal peut ainsi succomber.
Par Djonre Nentouing Ben-Casimir Correspondant à Pala