L’ensablement des rues dans la capitale, on n’en parlera jamais assez.
Prônée autrefois comme vitrine d’Afrique par les autorités, la cité capitale tchadienne, voit ses infrastructures routières de plus en plus affectées par ce phénomène.
Les artères bitumées, autrefois bien entretenues, sont désormais presque invisibles sous des couches de sable, notamment dans des quartiers tels que Dembé, Habena, Atrone et Gassi et bien d’autres.
Cette situation engendre de nombreuses préoccupations parmi les habitants. En effet, malgré l’existence d’un service de nettoyage, beaucoup estiment que les efforts se concentrent uniquement sur les quartiers jugés « sensibles », laissant ainsi les autres zones dans un état déplorable. De plus, la perception d’un manque de financement pour l’entretien des routes, malgré les investissements conséquents réalisés lors de leur construction, soulève des questions sur la gestion des ressources
Les conséquences de l’ensablement ne se limitent pas à une simple dégradation esthétique. Ce phénomène entraîne une augmentation des poussières dans l’air, affectant la santé des résidents, et contribue également aux inondations lors de la saison des pluies en entravant le drainage des eaux. Ces conditions rendent la circulation difficile et augmentent les risques d’accidents.
Avec l’élection récente de nouveaux conseils communaux, les N’Djaménoises et N’Djaménois placent de grands espoirs en ces nouvelles autorités pour qu’elles prennent des mesures concrètes contre l’ensablement des rues. Les attentes sont élevées : il est essentiel que ces conseils adoptent une approche proactive et mettent en place des solutions durables pour améliorer la situation.
La lutte contre l’ensablement pourrait devenir un symbole de leur engagement envers le bien-être de la population et le développement urbain de N’Djaména.
PANSI Crépin Karbo/Dari Infos