Prenant part à la COP29 de Bakou en Azerbaïdjan, une délégation du ministère des transports, de l’aviation civile et de la météorologie conduite par le secrétaire général dudit ministère M. Dihoulne Laurent a pris ce jour 20 novembre 2024, à un panel relatif à l’introduction d’une sur le transport maritime à l’échelle mondiale.
Au cours de cet exposé, plusieurs responsables d’organisations internationales telles que l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, de l’Agence Internationale de l’Énergie, de l’organisation maritime internationale se sont relayés tour tour pour explorer comment la décarbonisation du transport maritime peut servir de levier pour financer des projets climatiques dans les pays en développement qui sont davantage victimes des conséquences des changements climatiques alors que ces derniers sont moins pollueurs.
Pour ce faire, le panel a préconisé une introduction de taxe de 40 dollars par tonne de carbone émis. Cette taxe de 40 dollars va générer environ 40 millions de dollars par an à l’échelle mondiale pouvant permettre le financement des projets climatiques dans ces pays dits en développement.
Le Tchad qui fait face aux changements climatiques ces dernières années espère cette taxe maritime pourrait apporter des financements importants dans l’optique de renforcer la résilience climatique sur son territoire. Tout en espérant que cette taxe soit équitable et efficace, le Tchad ainsi que tous les pays les moins avancés voient en cette taxation mondiale dans le transport maritime comme une opportunité significative devant renforcer la résilience climatique, l’amélioration des relations dans le cadre mondial maritime.
Il faut noter que les pays développés grands pollueurs au monde contribueront à ce fonds qui sera redistribué afin de soutenir des projets de développement durable dans les pays moins avancés (PMA). Cette taxation mondiale dans le transport maritime vise à réduire les émissions de carbone et à financer des projets climatiques dans le monde.