Face au changement climatique actuel mais surtout, cette vague de chaleur que fait face la population ces derniers temps, le Directeur de Lutte contre le Changement Climatique au ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Soumaïla Oumar Gadji fait comprendre qu’il faut dès maintenant investir dans l’adaptation et la résilience.
Parallèlement à la réduction des émissions, explique Soumaïla Oumar Gadji, des investissements massifs sont nécessaires pour aider les communautés les plus vulnérables à s’adapter aux impacts déjà inévitables du changement climatique. « Cela passe par le renforcement des systèmes d’alerte précoce, la construction d’infrastructures résilientes et la mise en œuvre de pratiques agricoles et de gestion des ressources en eau adaptées aux conditions climatiques changeantes », propose le Directeur de Lutte contre le Changement Climatique au ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable.
C’est dans ce sens explique-t-il, l’Agence Nationale de la grande Muraille Verte (ANGMV) avec Le Programme alimentaire mondial (PAM) développent déjà des approches visant à récupérer des terres agricoles et pastorales pour améliorer la résilience des communautés affectées.
Selon lui, il faut également l’implication des populations locales et autochtones, car pour lui, les populations locales et autochtones jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. « Leurs connaissances traditionnelles et leur compréhension intime de leur environnement peuvent contribuer à développer des stratégies d’adaptation efficaces et durables ».
Le Directeur de Lutte contre le Changement Climatique au ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Soumaïla Oumar Gadji constate que de nombreuses communautés autochtones ont déjà mis en place des pratiques innovantes pour s’adapter aux changements climatiques, telles que la gestion durable des forêts, la préservation des zones humides et la diversification des cultures. Ainsi, leur implication active est essentielle pour garantir que les efforts d’adaptation soient adaptés aux réalités locales.
En somme souligne Soumaïla Oumar Gadji, le changement climatique n’est plus une menace hypothétique, mais une réalité tangible qui se manifeste à travers des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents et intenses. « Les vagues de chaleur meurtrières, les sécheresses prolongées, les inondations dévastatrices et les incendies de forêt incontrôlables sont autant de signaux d’alarme qui nous rappellent l’urgence d’agir », précise-t-il.
Et d’ajouter : « Bien que les défis soient immenses, nous disposons des connaissances et des outils nécessaires pour relever ce défi. En combinant des efforts concertés pour réduire les émissions, investir dans l’adaptation et impliquer les communautés locales, nous pouvons limiter les impacts les plus graves du changement climatique et construire un avenir plus résilient et durable pour tous ».
D’après lui, chaque geste compte, qu’il s’agisse de politiques ambitieuses au niveau gouvernemental ou de changements de comportement individuels. « C’est ensemble, en unissant nos efforts, que nous pourrons relever ce défi existentiel et préserver notre planète pour les générations futures », a conclu, Le Directeur de Lutte contre le Changement Climatique au ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Soumaïla Oumar Gadji.
Avec Service presse du Ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable
